panneau n° 12 : Les camps de Réfugiés
les faits
Le 18 février 2012, le MNLA et les Djihadistes sont aux portes de Mopti. Le 2 avril, le bureau politique du MNLA déclare : « ... la libération de l’Azawad contribuera à renforcer la sécurité, le développement et la paix pour une meilleure intégration des peuples, des cultures et une meilleure stabilité dans la zone saharo-sahélienne. ».
février 2013 Saagniogniogo |
Le 6 avril, le MNLA proclame la
naissance de l'Azawad. Le 21 mai, la présidence du Mali est vacante.
Pendant ce temps, les Djihadistes brisent les mausolées de
Tombouctou, décrètent la charia et sèment la terreur. Le 11
janvier 2013, l'opération Serval part libérer le Nord-Mali. Le 11
août, Ibrahim Boubacar Keïta est élu Président. La paix semble
revenir. Mais, le 17 mai 2014, des fonctionnaires maliens sont pris
en otages à Kidal ; les Djihadistes sont toujours présents. Le
4 juillet, la MINUSMA voit son mandat renouvelé.
Les conséquences
février 2013 saagniogniogo |
Les réfugiés partent au Burkina Faso à Mentao-Djibo (35 000 personnes), Goudoubo - Dori (30 000), Saagniogniogo - Ouagadougou (5 à 8000) et Bobo-Dioulasso (1400 à 2000), en Mauritanie à Mbera (80 000), au Niger à Abala (5000) et à Mangaize Tabareybary (50 000) ou en Aglérie (400). Des cas de choléra sont signalés au Niger.
février 2013 Saagniogniogo |
Pendant ce temps, les élites du MNLA sont logées à Ouaga 2 000 dans des villas luxueuses ; leurs enfants sont inscrits dans les écoles privées de la capitale Burkinabé …
octobre 2013 Mentao |
photos : Laurence Joignon
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